Pour ceux qui aiment la mécanique, l’entretien d’une voiture est très important. Cela peut simplement partir du changement des plaquettes des freins à la vérification de l’état de la culasse par exemple. À chaque serrage, il est important de trouver le bon couple. La clé dynamométrique s’avère alors indispensable, car seul cet outil est en mesure d’apporter le couple de serrage approprié. Il est donc essentiel d’en avoir une dans son garage. Voici 3 éléments à prendre en compte pour choisir sa clé dynamométrique.
L’utilisation d’un type de clé dynamométrique en fonction des besoins
Sur le marché, on peut trouver des gammes de clés dynamométriques catégorisées selon les plages d’utilisation et selon le diamètre du boulon à serrer. D’ailleurs, Facom propose un large choix de clés dynamométriques polyvalentes. La clé dynamométrique se décline en plusieurs plages et est associée à un carré de réception de douille, comme la clé à cliquet ou bien un manchon recevant des embouts à fourche.
Concernant les petits serrages, on peut utiliser un tournevis dynamométrique débrayable à manchon hexagonal qui peut recevoir des embouts de vis ou bien des petites douilles. Généralement leur capacité est de 4 à 20 cNm (centiNewton/mètre) soit 1 cNm= 0.01Nm.
Après, on a aussi des clés avec embout à fourche ou carré de 1/4’’ (radio), 3/8″ (junior), 1/2″ (standard) ou encore 3/4″ (camion) recevant des douilles. On doit donc choisir le bon carré qui va correspondre aux douilles qu’on possède pour éviter la contrainte de l’usage et de l’achat d’adaptateurs qui va devenir obligatoire. Juste à titre de rappel, un boulon est composé d’une vis et d’un écrou.
Les précautions d’emploi
On ne doit jamais utiliser de rallonge de bras quelconque, comme un tube ou une barre de fer, avec une clé dynamométrique. En effet, seul le constructeur peut recommander une rallonge adaptée à son matériel. Par contre, la rallonge de douille est approuvée.
Il ne faut pas non plus utiliser la clé sur une vis déjà serrée à fond par une clé normale. Il est recommandé de desserrer un peu la vis, ensuite ajuster la couple à la bonne valeur.
Le tarage de l’outil ou étalonnage doit être vérifié et revu périodiquement. Cela dépend de la fréquence d’utilisation. Effectuer un tarage tous les 2 ou 3 ans est une bonne fréquence. Éventuellement, faites-le environ tous les 5000 serrages.
Les normes de serrage
Les vis à tête hexagonale sont frappées d’un nombre de relief qui correspond à la classe de l’acier de la vis, soit 4.6 ; 5.6 ; 6.8 … jusqu’à 12.9. Des normes de serrage ont été établies en fonction de ce rapport à la classe.
La norme ISO 898/1 NF E 25100 NF EN 20898-1 définit ces critères. Elle correspond en moyenne à 80 à 85% de la limite d’élasticité de la vis ou du boulon dans la classe concernée.
Si on a des indications précises comme par exemple, on doit impérativement suivre les indications données par le constructeur. Autrement, on risque de voir sa responsabilité engagée en cas de quelconque problème.