Construction de piscine : votre terrain est-il adapté ?

En France, près de 30 % des propriétaires désirent installer une piscine privée d’ici 2023. Un projet de cette envergure nécessite une étude de sol. Cette démarche vous permet de réussir votre projet en prenant en considération les reliefs, mais également la nature du sol de votre terrain. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce sujet.

Pourquoi effectuer une étude du sol avant la construction d’une piscine ?

Avant la construction d’une piscine, une analyse profonde de votre terrain est nécessaire. Chaque sol étant différent, l’étude du sol permet de tenir compte des particularités géologiques de votre terrain pour choisir les travaux de terrassement nécessaires.

Cette étude est encore plus importante lorsque vous optez pour une piscine semi ou totalement enterrée. Elle vous aide à choisir l’emplacement idéal pour garantir la longévité de votre bassin. Si cette étape est sautée, l’ouvrage sera construit en faisant fi des risques naturels du site. Les renforcements nécessaires ne seront pas réalisés. Vous courez alors le risque que votre piscine s’affaisse, que les parois se fendillent et que l’aménagement ne résiste tout simplement pas aux aléas climatiques.

Afin que votre piscine soit sur un terrain adapté, vous pouvez vous rendre sur ce site pour faire appel à des experts et commander une étude géotechnique en ligne. Cette approche vous aide à avoir un devis rapidement pour savoir combien coûtera votre étude de sol. Pour la construction d’une piscine, des experts se chargeront de réaliser une étude de sol de type G2 AVP. Parmi les données qu’elle permet d’avoir, on peut mentionner la nature des fondations de l’ouvrage à réaliser, la profondeur d’encastrement des fondations ou encore le taux de travail (ou capacité portante du sol).

étude du sol construction piscine

L’influence du type de sol sur un projet de construction de piscine

Il existe trois types de sols : les sols calcaires, les sols sableux ou siliceux, les sols argileux.

Le sol calcaire

Le sol calcaire est très répandu sur le territoire français. En effet, on le retrouve sur environ 50 % des terrains français. Il se désagrège très rapidement, mais a l’avantage de ne pas retenir l’eau. Ceci réduit les travaux à effectuer. Vous n’aurez pas besoin de prévoir un dispositif de drainage et il n’y a pas de travaux spécifiques à envisager.

Le sol sableux ou siliceux

Les sols siliceux quant à eux sont peu fréquents (environ 30 % des sols français). Ce type de terrain s’avère assez fiable. Cependant, sa stabilité n’est pas excellente. Des travaux particuliers de renforcement du sol et des fondations sont donc nécessaires. Ces derniers ont pour objectif d’éviter tous les mouvements de votre terrain.

Le sol argileux

Enfin, les sols argileux sont très difficiles à travailler. En effet, ils changent de consistance en fonction du volume d’eau qu’ils contiennent. Ainsi, lorsqu’ils sont trop secs, ils deviennent cassants. Par contre, une fois remplis d’eau, ils gonflent. La présence d’une nappe phréatique à faible profondeur exacerbe ce phénomène de retrait-gonflement. Tout ceci peut aisément endommager votre piscine si les nombreuses précautions nécessaires lors du terrassement et de la construction de la maçonnerie ne sont pas prises.

L’impact du relief du terrain

Le relief du sol est également un facteur très important. Si vous êtes sur un terrain en cuvette, il est possible d’assister à un ruissellement de l’eau vers le point le plus bas. Ceci peut entraîner une stagnation hydraulique en fonction du type de sol. Sur un terrain en relief (ou en pente), il est plus simple de construire une piscine enterrée.

Avant de construire votre piscine, il est donc important de réaliser une étude du sol pour voir si votre terrain est adapté ou non. Faites appel à une entreprise spécialisée qui pourra vous donner toutes les indications nécessaires.

Leave a Reply 0 comments

Leave a Reply: